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Chronique apicole 4


Chers amis des abeilles,


Je poursuis cette chronique fin mai ; nous avons eu le mois de mai en avril et avril en mai ; certes ce n’est pas la première fois, et il y a bien pire , ne nous plaignons pas !

Alors que tout semblait prendre de l’avance en avril, comme l’année précédente, mai, (le mois des fleurs!!) a mis un frein sérieux, à tel point que toute la nature autour est en retard, Ce n’est pas la pluie qui est en cause, il me semble, mais les températures basses pour la saison et surtout les gelées d’avril arrivant sur un démarrage précoce. Les bourgeons d’acacias ont gelé par exemple, et dans l’ensemble nous avons un mois de retard ; il est toujours intéressant d’observer si malgré tout les acacias fleurissent sur le bourgeons secondaire…


Les années pluvieuses sont bonnes pour les abeilles, à condition que la température soit au rendez vous, bien sûr ! Et d’un lieu à l’autre les conditions peuvent varier sensiblement.


Il y a eu des essaims depuis mi avril jusqu’à maintenant et rien ne dit qu’il n’y en aura pas d’autres, donc restons vigilants. Pour ma part je soupçonne une ruche d’avoir essaimé à mon insu et ensuite d’avoir éliminé les faux bourdons en excès retrouvés morts devant et cela en 2/3 jours, depuis la ruche se porte bien : activité normale, etc.

J’espère pour vous d’avoir pu récupérés vos essaims naturels, ce sont les meilleurs selon moi.


A l’observation, depuis plusieurs années, il me semble qu’il y a plus d’essaims en quantité mais plus petits en volume (essaims secondaires), comme si la sagesse de la nature cherchait à palier, à sa manière la « disparition des abeilles par ailleurs ???. Qu’en pensez vous ? Aucune prétention scientifique dans mon propos !


Il est important de nourrir un essaim naturel enruché lorsque la météo est contraire ; un essaim nu peut tenir 3 jours sans apport, après c’est la disette !! Il peut mourir de faim. D’ailleurs il est bon de savoir que les abeilles ne meurent pas du froid mais meurent de faim à cause du froid ambiant, même à côté de miel de provision qu’elles ne peuvent atteindre par l’immobilisation liée au froid ; cela se produit généralement dans les colonies réduites en population en cours d’hivernage froid prolongé. Certains apiculteurs n’hésitent pas à réunir, à l’automne, les colonies « faibles » ; il y a des méthodes pour cela à consulter dans les manuels d’apiculture ou bien sur un site web.


L’année dernière il était possible de récolter fin mai, mais cette année, c’est plus délicat, les abeilles mangent leurs réserves en ce moment ! Patience donc, le beau temps nous est annoncé pour bientôt, et une miellée de juin juillet août est envisageable, croisons les doigts.


Quelques plantes mellifères d’avril mai :

colza, acacia en retard cette année, arbre de judée, prunus fleur, arbres fruitiers, fraisiers, framboisiers, phacélies, bourraches et bien d’autres ...


Chers amis des abeilles, je termine ce chapitre en faisant le souhait de nous rencontrer autours du thème des abeilles, cela pourrait se faire en juin juillet août septembre, autour d’un rucher chez l’un ou l’autre d’entre nous.

Pour la première rencontre je propose chez moi,qu’en pensez vous ?

Un dialogue à plusieurs sera toujours bien plus riche qu’une chronique ou je suis réduit à un monologue ; merci d’avance à ceux qui pourront répondre favorablement à cette proposition,


Marc Forner.


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